L’archange du chaos

Avec ce nouveau roman et ses nouveaux personnages Bastien Carat – commandant à la tête d’un groupe de policiers fortement déstabilisé – et Franka Kehlmann – une jeune recrue arrivée de la Financière, protégée de la divisionnaire –, Dominique Sylvain nous plonge dans un thriller psychologique, sous très forte tension.

Le corps d’une femme est retrouvé dans la cave d’un immeuble en chantier. Ligotée, tout indique qu’elle a été sauvagement torturée, la victime a eu son bras brûlé et sa langue sectionnée. Un détail étrange attire immédiatement l’attention des policiers : les blessures infligées ont été soignées ante mortem, et le corps martyrisé déposé tel un gisant médiéval rendu à la paix éternelle. Pas d’empreintes, pas de traces d’ADN, le groupe mené par Bastien Carat piétine alors que la hiérarchie et les médias souhaitent des résultats rapides. Une première piste est envisagée, celle de Teddy Brunet : il travaillait sur un chantier, là où a été trouvée la victime et, le moins que l’on puisse dire, c’est qu’il a un réel problème avec les femmes… Quand d’autres victimes, tuées selon le même mode opératoire, sont retrouvées, l’enquête bascule. Dans un monde en proie au doute, quelqu’un oserait-il faire justice tout seul ?

L’Archange du chaos renoue avec l’univers sombre et violent de Vox (éd. V.H. 2000) et Cobra (éd. V.H. 2002). Dominique Sylvain joue habilement avec les écrits de la Bible et les pratiques de la justice divine, et nous livre là un roman policier qui interroge sur la foi en l’homme et ramène chaque personnage à ses propres histoires et défaites…

L’archange du chaos

Avec ce nouveau roman et ses nouveaux personnages Bastien Carat – commandant à la tête d’un groupe de policiers fortement déstabilisé – et Franka Kehlmann – une jeune recrue arrivée de la Financière, protégée de la divisionnaire –, Dominique Sylvain nous plonge dans un thriller psychologique, sous très forte tension.

Le corps d’une femme est retrouvé dans la cave d’un immeuble en chantier. Ligotée, tout indique qu’elle a été sauvagement torturée, la victime a eu son bras brûlé et sa langue sectionnée. Un détail étrange attire immédiatement l’attention des policiers : les blessures infligées ont été soignées ante mortem, et le corps martyrisé déposé tel un gisant médiéval rendu à la paix éternelle. Pas d’empreintes, pas de traces d’ADN, le groupe mené par Bastien Carat piétine alors que la hiérarchie et les médias souhaitent des résultats rapides. Une première piste est envisagée, celle de Teddy Brunet : il travaillait sur un chantier, là où a été trouvée la victime et, le moins que l’on puisse dire, c’est qu’il a un réel problème avec les femmes… Quand d’autres victimes, tuées selon le même mode opératoire, sont retrouvées, l’enquête bascule. Dans un monde en proie au doute, quelqu’un oserait-il faire justice tout seul ?

L’Archange du chaos renoue avec l’univers sombre et violent de Vox (éd. V.H. 2000) et Cobra (éd. V.H. 2002). Dominique Sylvain joue habilement avec les écrits de la Bible et les pratiques de la justice divine, et nous livre là un roman policier qui interroge sur la foi en l’homme et ramène chaque personnage à ses propres histoires et défaites…

RETOURS DE LECTURE (PRESSE, LIBRAIRES, BLOGS…)

  • Ce duo épatant, terriblement humain, fait la force du quatorzième policier de la talentueuse romancière.
    Marianne Payot, l’Express
  • Tout chez Dominique Sylvain est savamment dosé, autant le gore que l’humain ou le psychologique. Épatant !
    Sylvie Metzelard, MARIE FRANCE
  • Carat, un vrai diamant noir. Les héros changent, mais Dominique Sylvain garde intact l’art de ficeler un polar d’un noir serré.
    Frédérique Bréhaut, Le Maine libre
  • Si l’humour est moins présent qu’avant (en dépit de quelques seconds rôles jubilatoires), la romancière se déplace subtilement de l’enquête à la quête, préservant un rythme et un style tendus à l’extrême
    Christine Ferniot, LIRE
  • L’enquête prend son temps, l’auteur promène son monde, tout va bien.
    Claire Devarrieux, Libération
  • Voilà que Dominique Sylvain retrouve l’énergie d’une débutante. […] Réjouissante redécouverte de cette auteure tellement talentueuse.
    Pascale Frey, ELLE
  • Un récit tendu et sobre, poétique par sa noirceur même.
    Philippe-Jean Catinchi, Le Monde
  • Avec ce nouveau roman, L’Archange du chaos, l’écrivain démontre qu’elle n’a pas son pareil pour installer un décor, instiller une atmosphère. Dès les premières pages, […] le lecteur est pris par le récit de cette enquête. Bien sûr, le suspense y est pour beaucoup. La course pour arrêter cet assassin […] donne un rythme suffocant. […] Malgré la noirceur de l’affaire, Dominique Sylvain réussit à y glisser beaucoup de tendresse et un peu de poésie…
    Mohammed Aïssaoui, le Figaro Littéraire
  • Une enquête dont les motivations sortent quelque peu de l’ordinaire, dont les ressorts sont complexes, et habilement maîtrisée par Dominique Sylvain. Car découvrir l’identité de ce psychopathe est une chose, l’empêcher de nuire encore en est une autre. Suivre le parcours d’un mode opératoire inspiré de l’ordalie demande une connaissance approfondie de ce jugement de Dieu, et lorsque Carat se rend compte que celui qu’il recherche activement anticipe parfois ses actions, il ne faut pas forcément penser avoir à faire avec un télépathe (…) A mon avis, que je partage pleinement avec moi-même, ce roman est le plus abouti de Dominique Sylvain, qui possède pourtant de très belles réussites à son palmarès.
    Paul Maugendre, Les lectures de l’Oncle Paul
  • Dominique Sylvain place certes l’enquête au premier plan, mais ce qui la passionne, ce qui nous passionne, ce sont les relations entre toutes les personnes de l’équipe. (…) Ce sont aussi les zones d’ombre que chacun porte sur ses épaules, comme Carat qui a fait virer son meilleur ami, qui buvait en service. Bref, c’est un roman de personnages, qu’ils soient au premier rang ou bien au second plan.
    Pour autant, et c’est là qu’on reconnait la « patte » de Dominique Sylvain, on ne s’attarde par, on ne s’appesantit pas sur ces aspects psychologiques. La priorité est donnée à l’action et surtout à l’efficacité. C’est ce que j’adore chez cette auteure, le fait que ce soit le lecteur qui en tire les conclusions, qui tire ses propres enseignements d’après les réactions des personnages.
    Pierre Faverolle, blacknovel
  • L’enquête est passionnante ! Chaque élément, chaque interrogatoire, nous ouvre la porte vers une plus grande intimité avec chacun des enquêteurs ; au fur et à mesure, on en apprend un petit peu plus sur leur passé, sur leur vie présente, sur leurs préoccupations et sur leurs difficultés. Et nous nous attachons encore un petit peu plus. Les personnages secondaires du début deviennent vite des personnages centraux dans notre univers de lecteur.
    Dominique Sylvain a réussi à surmonter le terrible défi de me faire oublier Ingrid et Lola, en me présentant Bastien Carat et la très attachante Franka Kehlmann. Plus encore, Dominique réussit le pari de nous présenter une galerie de personnages aussi sympathiques que ceux qui peuplent son imaginaire du Passage du désir ou qui dînent au bistro « Les belles de jour comme de nuit ».
    Évidemment, on retrouve avec plaisir le style de Dominique Sylvain, une écriture toute en finesse, où le lecteur se laisse emporter par des scènes sombres et horribles, écrites avec une poésie urbaine aux accents de tendresse et de violence(…)
    On ne lit pas du Dominique Sylvain, on se laisse imprégner par son récit, on apprend à aimer ses personnages et on s’y attache et on se retrouve, à la fin, avec une histoire qui nous a charmé et un goût de « revenez-y » incessant. Voici le seul élément négatif pour un amateur des romans de Dominique Sylvain : l’attente du prochain.
    Richard Migneault, Polar, noir et blanc
  • L’Archange du chaos est un thriller tendu, extrêmement élaboré et brillant. L’auteur jongle avec son intrigue, essaime les références religieuses, multiplie les rebondissements, les impasses, les retournements et ce jusqu’à la toute dernière page. Une virtuosité qui séduira les lecteurs les plus exigeants. Ses personnages, denses et complexes, sont aussi extraordinairement attachants.
    Christine Oddo, onlalu
  • Certes, un climat de mystère règne ici, mais c’est davantage à travers chaque personnage et son univers privé. Ce sont des portraits fouillés, riches en nuances, voire en demies-teintes, que dessine Dominique Sylvain. Ainsi, sous son air de catcheur, Bastien Carat masque une part de fragilité. Ou encore, le suicide passé de leur mère crée entre Franka et Joey un lien fort subtil. Et l’on peut discerner que le cas de Colin Mansour n’est pas si extérieur, bien sûr. En somme, si tous portent leur croix, celle de l’adversaire des policiers s’avère la plus pesante. Notons que l’auteure glisse la différence entre les tueurs-en-série américains, souvent cruels par goût, et les quelques cas français. Toutefois, la férocité du prédateur reste mortelle jusqu’au bout de cette affaire. Un suspense aussi sombre que palpitant, une belle réussite.
    Claude Le Nocher, action-suspense.com
  • En voilà un roman atypique. Dominique Sylvain ne choisit pas la facilité. Qu’elle en soit remerciée.
    Une construction déstructurée qui pourra en rebuter plus d’un mais qui constitue un excellent contrepied à ce qui semble être une affaire classique de tueur en série.
    Et pourtant classique ce roman ne l’est pas. Dominique Sylvain s’ingénie à dynamiter les codes du genre et à casser les structures de la narration du roman policier. Elle ne lui fait pas de cadeaux au polar, des coups de boule au plexus qu’elle lui met (…) Les personnages sont originaux, aux caractères bien trempés. Ici aussi, le travail sur les personnages est très intéressant. Ce n’est pas une équipe de flics soudée que l’on retrouve ici. Non. Dominique Sylvain nous fait une autre proposition.
    Une équipe de police qui se désagrège et dont les membres ne s’apprécient plus voire se détestent. C’est assez rare pour être souligné et on en appréciera la fraîcheur.
    L’écriture est sèche, rêche, brute. Comme des cailloux dans la bouche. De petites écorchures au palais qui trouveront leur baume à mesure que le lecteur s’approchera du dénouement.
    David Smadja, C’est contagieux